Dans la ville de Montréal, un groupe religieux du Québec a eu un problème avec la loi. Ce groupe voulait partager des informations sur la prévention du suicide en allant de porte en porte dans la ville de Waterloo, en Estrie. Mais la ville leur a donné une amende parce qu’ils n’avaient pas le permis nécessaire pour faire cela.

Le permis est requis par la ville pour tout le monde qui veut vendre quelque chose, collecter de l’argent ou demander quoi que ce soit aux habitants. Le groupe, appelé Groupe Jaspe, a reçu une amende de plusieurs centaines de dollars pour ne pas avoir ce permis.

Le Groupe Jaspe a essayé de défendre son action devant un tribunal. Ils ont expliqué que leur activité de porte-à-porte était une partie importante de leur religion et de leur manière de s’exprimer. Ils pensaient que la règle de la ville limitait leur liberté de religion et leur liberté d’expression. Ces libertés sont protégées par la Charte canadienne des droits et libertés, un document très important au Canada qui protège les droits des individus.

La raison pour laquelle ils faisaient du porte-à-porte est très personnelle pour le fondateur du groupe, Claude Tremblay. Il vient de Magog, une autre ville en Estrie. Il a perdu son propre fils à cause du suicide. M. Tremblay croit qu’il est son devoir, à cause de sa religion, d’aller parler aux gens pour les empêcher de se suicider.

Pourtant, malgré leur argumentation, le tribunal a décidé que le Groupe Jaspe devait payer l’amende. Ils n’ont pas réussi à convaincre le tribunal que la règle de la ville violait leurs droits.

Après cette décision, M. Tremblay n’a pas dit s’il allait essayer de contester à nouveau la décision du tribunal en faisant appel. Cela signifie qu’il pourrait aller à un tribunal plus élevé pour trouver une autre solution.

En résumé, cette histoire parle d’un groupe qui voulait aider les gens en parlant du suicide, mais ils ont eu des problèmes avec la loi parce qu’ils n’avaient pas le permis nécessaire. Ils ont essayé de se défendre en disant que faire cela était une partie importante de leur religion et de leur manière de s’exprimer, mais ils n’ont pas réussi à gagner leur cause au tribunal.