Marc Tanguay a mené le Parti libéral du Québec pendant deux ans et demi en tant que chef par intérim. Ce rôle temporaire va se terminer samedi avec l’élection d’un nouveau chef. Marc Tanguay se sent calme à ce sujet, mais il reconnaît qu’il a dû faire face à des défis en reliant le travail de deux chefs différents.
Au début, Marc savait qu’il ne serait pas le chef pendant les élections de 2026. Il a donc dû être prudent dans son rôle temporaire. Il explique que son grand défi était de veiller à ce que les positions du parti restent cohérentes avec les valeurs libérales historiques. Il a dû naviguer dans ces eaux sans dépasser son rôle puisque les décisions sur les changements devaient être laissées aux candidats et aux membres du parti.
En octobre 2024, un incident s’est produit lorsque Marwah Rizqy, une députée libérale, a indiqué que le parti n’était plus en faveur du financement des écoles confessionnelles, alors que le parti avait toujours soutenu cela auparavant. Cela a causé du mécontentement parmi certains députés qui n’étaient pas d’accord avec ce changement. Marc Tanguay, dans son rôle de chef par intérim, a montré son irritation et a promis qu’il y aurait des discussions internes à ce sujet.
Plus tard, en mars, un rapport du parti a suggéré un compromis, déclarant que l’argent public ne devrait pas être utilisé pour enseigner la religion dans les écoles du Québec. Marc Tanguay a commenté que cela avait permis d’examiner un problème actuel et de mettre à jour la position du parti.
Malgré ces défis, Marc affirme avoir réussi à maintenir l’unité parmi les députés, même si la plupart soutenaient d’autres candidats pour le rôle de chef. Il a comparé cette expérience à celle de la course à la chefferie de 2013, qui avait été plus mouvementée, mais il n’a pas ressenti de tensions majeures cette fois-ci.
Le nouveau chef sera élu samedi. Les candidats sont Charles Milliard, Pablo Rodriguez, Karl Blackburn, Marc Bélanger et Mario Roy—aucun d’eux n’est actuellement député au Salon rouge. Marc Tanguay souligne que le nouveau chef, bien qu’il ne soit pas un député élu, sera visible dans les médias et aura l’opportunité de se rendre fréquemment sur le terrain pour préparer le parti pour les élections de 2026.
Le nouveau chef devra choisir un député parmi eux pour servir de chef parlementaire face à François Legault. Interrogé sur sa volonté de continuer dans un rôle de leadership, Marc Tanguay dit qu’il est prêt à assumer les responsabilités que le nouveau chef lui confiera, y compris rester chef de l’opposition si nécessaire. Toutefois, il précise que c’est au nouveau chef de décider et qu’il est ouvert à toutes les possibilités.
